interview de Cyrille Melchior.
“J’incarne le renouvellement de la classe politique, l’expression de la considération humaine, et la volonté de lutter contre le gaspillage d’argent public”, affiche Cyrille Melchior, pour justifier sa candidature aux municipales de Saint-Paul, même sans l’investiture UMP. Slogan monsieur propre, discours de rupture. Le conseiller général du 2e canton se pose en “alternative aux électeurs qui sont désabusés par la conduite des affaires politiques de Saint-Paul”. Sur le plan social, Cyrille Melchior entend défendre “une véritable politique de proximité”, en “reconstituant le tissu associatif, mis à mal par les précédentes municipalités, pour favoriser l’harmonie entre les Saint-Paulois”.
Faire de Cambaie “le poumon économique”
Le candidat milite pour “un modèle de société solidaire à Saint-Paul”. Il veut mettre l’accent sur le soutien scolaire dans les écoles, rétablir des fêtes de quartiers, valoriser des lieux de patrimoine “comme la grotte des Premiers Français”. Autre thème cher : “Faire de Saint-Paul une ville verte”. Cyrille Melchior parle de “gagner la bataille de la propreté”, d’établir “un bilan énergétique des bâtiments communaux”, d’y installer des panneaux photovoltaïques. Au niveau économique, la liste “tous ensemble pour Saint-Paul” promet “un soutien très fort” aux entreprises, uneredynamisation de la zone balnéaire, la création d’une SEM agricole, et veut faire de Cambaie “le poumon économique de la commune”. Côté gouvernance, Cyrille Melchior entend rompre avec “une organisation administrative obsolète”, placer “des maires adjoints” dans chaque bourg, et faire appel à des compétences socio-professionnelles, via la nomination d’un “comité d’expert”, qui sera consulté sur la gestion municipale. Le candidat décline encore sa volonté de construire “de nombreux logements sociaux et intermédiaires”, d’améliorer l’offre de loisirs et d’aménager des parcours de santé dans les bourgs des Hauts. Enfin, pas question de soutenir le projet de Maison des Civilisations à Saint-Paul : “Voter Melchior c’est voter contre la MCUR”. La différence entre Cyrille Melchior et Alain Bénard, pour l’électeur de droite qui hésite ? “La défaite de mars 2008 est la traduction qu’il faut une alternative à droite. Moi, je n’ai jamais brouillé les cartes, je suis toujours resté fidèle à ma famille politique”